De retour de la CAN où il a été éliminé au premier tour avec le Bénin, Stéphane Sessègnon s'est confié sur lequipe.fr, évoquant notamment la situation actuelle du PSG, les raisons de ses difficultés, l'Olympique Lyonnais ainsi que l'éventuel trio magique Hoarau-Erding-Sessègnon.
Stéphane Sessègnon, le PSG est onzième. Comment jugez-vous la situation ?
« Quand on se fait sortir de la Coupe de la Ligue et quand on voit la situation en Championnat, ce n'est pas franchement un bon moment. Avec mon équipe nationale, je regardais les résultats du PSG… Là je me dis qu'il faut vraiment rebondir. »
Qu'est-ce qui ne marche pas ?
« C'est toujours ce déclic qu'on n'a pas ! On a eu plusieurs fois l'opportunité de gagner chez nous et on n'arrive pas à basculer. On prend un coup moral et après, c'est dur. Moi je dis qu'il ne faut pas lâcher. On se met peut-être trop de pression aussi. »
Le discours d'Antoine Kombouaré peut-il changer quelque chose ?
« Ce n'est pas un problème de discours, c'est un problème de prise de conscience. Nous sommes (joueurs) les acteurs sur le terrain. On n'est pas bidon dans le jeu ! Je crois qu'on n'y croit pas assez. On peut perdre des matches mais on ne peut pas sortir d'une défaite en étant fier. »
Contre Monaco, Paris joue bien mais s'incline (0-1). C'est inquiétant non ?
« Il faut changer d'état d'esprit et se dire que seule la victoire compte, les trois points, c'est tout. Tout le monde n'attend que ça. Pas la manière. Que l'on soit moins bon mais qu'on gagne, voilà ! »
Il ne faut «pas paniquer» dit Sylvain Armand…
« Oui mais on est dans la deuxième partie du tableau et il faut prendre des points. Lyon est candidat aux places européennes, ce sont des matches où il faut aller chercher quelque chose. »
Lyon est-il "prenable" après avoir été éliminé des coupes ?
« On ne va pas là-bas pour enchaîner trois défaites de suite. Il faut se dire qu'il y a de place pour gagner. Il y a de la qualité dans cette équipe mais il ne faut pas avoir peur. »
Erding-Hoarau-Sessègnon, c'est le trio qui peut provoquer le déclic ?
« On n'a pas eu trop l'occasion de jouer ensemble. J'espère que ce sera le cas mais ce ne sont pas seulement trois personnes, mais bien tout un vestiaire, qui peut y arriver. »
Le mental fait défaut comme souvent ces dernières années. Une explication ?
« On n'est pas les plus nazes du Championnat, on n'est pas les plus bidons. On est capable mais c'est dans la tête, il faut y croire et agir. »