A quelques heures d'un délicat déplacement à Rennes, Stéphane Sessègnon, dans un entretien avec le site officiel du Paris Saint-Germain, livre d'abord ses impressions sur le match qui attend les Parisiens et sur l'état d'esprit du groupe : « On a essayé de se tourner vers le déplacement à Rennes en mettant de côté notre match face à Lens. Nous avons tiré les conséquences de cette dernière rencontre et allons tout faire pour corriger le tir face à Rennes. » Le Béninois n'a d'ailleurs pas totalement digéré les deux points perdus contre Lens : « C’est fatigant parce qu’on répète souvent les mêmes erreurs, on encaisse les mêmes buts. »
Le numéro 10 parisien est ensuite revenu sur les conditions météorologiques qui ont perturbé les derniers entraînements du PSG : « On n’a pas le choix. Nous ne pouvons pas nous entraîner sur le terrain du Camp des Loges. Ce vendredi matin, nous sommes donc allés dans un gymnase où nous avons entre autre réalisé un match de basket. Ca fait partie des entraînements qui sortent de l'ordinaire, surtout parce qu’on n’avait pas le choix. Nous nous sommes bien amusés, même si nous restons très concentrés sur le match à Rennes. »
Sans transition aucune, il a donné son avis sur "l'affaire Edel", apportant tout son soutien au portier parisien : « Edel n’est pas le premier cas. J’ai aussi traversé ce moment. Edel est mis en avant actuellement, il commence à jouer et est titulaire. Des gens réagissent et réclament des choses. Il faut qu’ils arrêtent ! Mais ce qui est important, c’est qu’Edel ne se prenne pas la tête et reste concentré sur son sujet. En tout cas, il bénéficie de mon soutien, de celui du coach, du staff et des joueurs. Ces moments ne sont pas faciles à gérer mais Edel est très fort psychologiquement. »
Enfin, Stéphane a bien expliqué que le PSG avait un bon coup à jouer en cette fin d'année 2009, pour remonter un peu au classement et se lancer au mieux pour l'année 2010 : « Bien sûr. Nous sommes actuellement en milieu de tableau. Avec l’effectif qui est le nôtre, on pourrait prétendre à mieux. Il reste deux matches. Si on arrive à prendre six points, ça nous ferait du bien. Mais le plus important est de ne pas perdre à Rennes. Nous avons la possibilité de gagner ce match, et c’est ce que nous allons essayer de faire. »
Reste à savoir si Sessègnon et les autres Parisiens ne subiront pas une nouvelle et cruelle désillusion. Début de réponse samedi, à Rennes, un club qui ne réussit que très moyennement à Paris.