Le meilleur joueur parisien peine à sentendre avec les
dirigeants pour une revalorisation de son contrat. La prolongation du
béninois au PSG doit se faire rapidement, sous peine de voir le milieu offensif
quitter la capitale.
Sébastien Bazin a assuré, au soir de la dernière journée de
championnat, que ses deux vedettes Guillaume Hoarau et Stéphane Sessègnon
allaient prolonger et rester à Paris. Si le nouvel international et meilleur
buteur du PSG devrait re-signer dès son retour de vacances, le cas Sessègnon
pose problème. Le béninois souhaite toucher un salaire équivalent à celui des « cadres »,
Rothen, Giuly, Makélélé et Kezman. Kezman
et Giuly touchent environ 250 000 euros bruts par mois contre 120 000 pour
Sessègnon.
Mais les négociations durent et lancien manceau commence à perdre patience.
Du côté des dirigeants, on estime que le club a déjà fait un bel effort en
offrant au joueur une grosse prime à la signature (850 000 euros). Le PSG
hésite à lui offrir une belle prolongation car il craint de voir sa masse
salariale exploser.
Entre la revalorisation dHoarau, la probable arrivée de
Coupet et peut-être celle de Vieira, plus les gros salaires du club, le PSG ne veut
pas faire de folie. Les choses devraient néanmoins se décanter dans les prochains jours. Le PSG espère
en effet que Jérôme Rothen trouve un club acquéreur pour se débarrasser d'un gros salaire.
La priorité des dirigeants demeure toujours Sessègnon, qui suscite de nombreuses
convoitises. Manchester City et Everton sintéressent au béninois qui ne
restera à Paris quen échange dune belle augmentation.