En conflit avec ses dirigeants, l'attaquant du PSG
Amara Diané hausse le ton. Désireux de poursuivre sa carrière sous
d'autres cieux, l'international ivoirien exige que le club de la
Capitale cesse de bloquer son départ en se montrant trop gourmand
financièrement.
Amara Diané se trouve actuellement en vacances en Côte d'Ivoire. Mais l'attaquant de 25 ans, grand artisan du sauvetage du Paris-SG ces deux dernières saisons (71 matches de L1, 16 buts), n'a pas la tête ailleurs. Le joueur révélé à Strasbourg hausse aujourd'hui le ton contre son club, et ça sent le divorce sans consentement mutuel. «C'est la fin avec Paris.
Je suis trop déçu par l'attitude de Paul Le Guen. Je sais depuis
longtemps qu'il ne compte plus sur moi. Alors, je veux partir dans un
club qui me désire. Ici, on ne veut plus de moi» , lâche Diané dans une interview au Parisien. Et de pointer du doigt le principal responsable à ses yeux : Paul Le Guen.
Amara Diané ne mâche pas ses mots à l'égard de son entraîneur. «Depuis
la trêve, il est prêt à se passer de moi. Je le sais : cet hiver, le
club a essayé de me vendre au Qatar pour 4,5 millions d'euros. Le Guen
avait dit à Alain Cayzac qu'il ne me voulait plus. Et j'avais dû
m'interposer fermement pour arrêter tout ça. En pleine saison, il vaut
mieux fermer sa gueule et retourner s'entraîner. Mais il y a toujours
un moment où les masques tombent. Et ce que me fait le PSG en ce moment, c'est dégueulasse» , poursuit Diané. Motif du courroux de l'international ivoirien ? La somme réclamée par le PSG, qui bloque tout transfert.
«J'entends
que le club réclame 10 millions d'euros pour me vendre. C'est n'importe
quoi. En six mois, ma valeur aurait doublé avec Paris parce qu'on s'est sauvé de la relégation à la dernière journée. Il se passe des choses bizarres au club»
, déplore Diané. Déterminé à partir, le joueur appelle le club à
revenir à plus de mesure. Convoité par le Qatar, qui aurait formulé une
proposition salariale de 10 millions d'euros nets sur quatre ans, Amara
Diané préfèrerait se trouver un club en Europe. «Je veux que les choses se fassent correctement et dans le respect. Je souhaite partir sans faire la guerre» , conclut Diané. On attend maintenant la réaction des dirigeants parisiens¦