LIBRE en fin de saison, le buteur du Havre, Guillaume Hoarau, était l'un des joueurs les plus sollicités du moment. L'attaquant havrais nous annonce en exclusivité qu'il a choisi le PSG. Son transfert sera effectif lundi soir moyennant une indemnité de 500 000 ¬. Il s'engagera alors pour cinq ans et demi en faveur du club de la capitale avant d'être prêté, dans la foulée, au Havre jusqu'à la fin de la saison.
Pourquoi avoir signé au PSG ?
J'ai choisi Paris car je voulais jouer dans un grand club et le PSG en reste un malgré sa première partie de saison difficile. J'aurais pu signer un bien meilleur contrat à l'étranger, notamment en Angleterre. Mais j'ai privilégié le challenge sportif surtout en raison du discours que m'a tenu Paul Le Guen, lorsque je l'ai rencontré. J'ai vraiment été séduit. C'est ce qui a fait la différence. Il m'a apporté une certaine sérénité. Avec lui, je sais que j'aurai ma chance. A moi de la saisir.
A quand remontent vos premiers contacts avec le PSG ?
Cela fait quelque temps. Le PSG me suit depuis que j'ai été prêté à Gueugnon la saison dernière. C'est une décision importante. Je suis soulagé de l'avoir prise, même si je sais que le plus dur reste encore à venir. Je vais désormais m'efforcer de bien finir au Havre et d'aider le club à remonter en L 1. D'ailleurs, j'ai tenu avec mon agent à ce que Le Havre perçoive un transfert alors que j'étais libre en fin de saison. C'est aussi grâce au HAC, qui est venu me chercher à la Réunion il y a quatre ans, si je peux aujourd'hui m'engager avec un club aussi prestigieux que le PSG.
Avec le départ de Pauleta en juin, vous aurez une lourde responsabilité en attaque…
Je vais déjà essayer de continuer ma progression à Paris. Pauleta est un grand buteur. Je pense que c'est un peu prématuré de dire que je viens pour le remplacer. J'aurai besoin de temps. Mais si Paris m'a recruté, c'est parce que j'ai un profil qui doit être intéressant. D'autant que je pense encore disposer d'une certaine marge de progression.
Aviez-vous d'autres contacts ?
En France, il y avait Lens, Marseille et Rennes. C'était la « short list ». Entre Marseille et Paris, je n'avais pas vraiment de préférence. La différence, c'est que j'ai rencontré les dirigeants de Paris et leur entraîneur et pas ceux de Marseille même si mon agent l'a fait. Aujourd'hui, je suis heureux d'être à Paris. Je vais suivre désormais leurs résultats d'encore plus près. J'espère que l'équipe terminera le plus haut possible.
N'êtes-vous pas effrayé par l'instabilité et la pression qui entourent le PSG ?
Je suis prévenu. Mais je ne pense pas à ça. Je me dis que j'ai surtout la chance d'avoir rejoint le PSG. Je vais essayer de faire de mon mieux pour répondre aux attentes placées en moi par les dirigeants parisiens.