Le PSG peut souffler. Il a fait signer deux Brésiliens sur le fil. Willamis Souza dit ''Souza'', 28 ans et son compatriote Everton Leandro Santos Pinto dit ''Everton'', 21 ans. Tous deux ont été présentés vendredi, au Parc des Princes, aux côtés du président Alain Cayzac qui avait un message à faire passer.
«On pardonne assez peu au PSG de ne pas recruter, dit-il. Le mercato d'hiver est différent de l'été et j'ai deux choses à dire. La première, c'est que nous étions difficiles. Nous n'allions pas recruter pour recruter. La deuxième chose, c'est qu'on souhaitait s'orienter vers deux attaquants. Je tiens à dire que la cellule recrutement (NDLR, composée d'Eric Pécout et Alain Roche), qui est assez décriée, connaissaient bien Souza et Everton pour les avoir vu jouer. Ce n'est donc pas un choix par défaut ni un achat d'impulsion. Ce sont deux très bons joueurs. Oui, ce mercato a été laborieux mais dans laborieux, il y a ''labeur'' et on a travaillé. On voulait des joueurs à valeur ajoutée, le club du PSG est toujours aussi attractif soyez rassurés !».
Souza, milieu droit, qui portera le numéro 10, est présenté par Valdo, l'ancien défenseur du PSG comme «un technicien capable d'éliminer rapidement ses adversaires». Souza évoluera côté droit devant son compatriote, Ceara qu'il connaît. Quant à Everton, la description n'est pas moins prometteuse. «Il a un grand avenir et beaucoup de qualités, lui aussi il va très vite. Je sais qu'en France, ils ne sont pas connus mais au Brésil, Ben Arfa n'est pas connu non plus et c'est pourtant le joueur le plus intéressant de la Ligue 1 pour moi. Ils n'ont pas peur de la pression car aux Corinthians (pour Everton), il vous faut attendre des heures avant de quitter le stade si le public n'est pas content. Le Brésilien est né avec la pression. Je suis confiant et j'ai dit à Souza et Everton de montrer la valeur du foot brésilien. Ma parole est sur la table» a déclaré Valdo, qui a été actif sur ces deux transferts.
Pour Everton, être au PSG est un «rêve». Son compatriote a lui confié : «C'est un honneur de venir là où de nombreux Brésiliens sont déjà venus et de porter le numéro 10 comme Raï» Le Parc ne demande, lui aussi, qu'à entretenir les souvenirs des périodes Valdo et Raï.
Lequipe