Le PSG est en passe de tenir son attaquant. Après plusieurs semaines de recherches et autant de pistes exploitées (Thiago Neves, Saha, Grafite, Mahmoud, Olic, Ilan, Elmander, Piquionne, Mirallas, Briand¦), le club parisien devrait mettre la main sur le successeur de Pedro Miguel Pauleta dans les prochaines heures en la personne de Mateja Kezman. Si le club de la Capitale a longtemps cru devoir sortir son carnet de chèques pour sattacher les services de lattaquant international serbe de Fenerbahçe, il devrait finalement obtenir ce quil espérait : un prêt avec une option dachat de quatre millions dEuros pour un contrat de trois ans (une option activée en cas de maintien). Tout n'est pas encore finalisé pour autant puisque le club a apporté un démenti en début de soirée. Aucun accord n'aurait été trouvé entre les deux clubs pour le moment.
Mais que Paul Le Guen se rassure, ceci ressemble davantage à un gain de temps du club stambouliote pour négocier la prime de départ de l'ancien joueur du PSV Eindhoven. Si un flou persiste, Kezman devrait bien être Parisien la saison prochaine. Une anicroche de plus dans le dossier offensif du recrutement parisien. Car avant le choix Kezman, Paul Le Guen a longtemps espéré et réclamé le renfort de Jimmy Briand (23 ans, Rennes), un joueur dont le profil semblait plus complémentaire de celui de Guillaume Hoarau voire Péguy Luyindula. Mais face à lentêtement des dirigeants bretons qui réclamaient dix millions dEuros, le club de la Capitale a fini par rendre les armes. Et ceci à la plus grande joie de Charles Villeneuve, le président parisien, qui se voyait davantage recruter un joueur confirmé sur la scène européenne.
Avec ses avantages et ses inconvénients
Agé de vingt-neuf ans, Mateja Kezman na certes pas forcément confirmé toutes les promesses entrevues lors de ses plus jeunes années au PSV Eindhoven (105 buts inscrits entre 2000 et 2004). Mais le Serbe présente tout de même de solides références. Auteur de dix-huit réalisations (toutes compétitions confondues) la saison passée en Turquie, « Batman » reste un joueur à part. « Un renard des surfaces comme on en fait plus, glisse-t-on à lintérieur du club parisien. Cest un joueur différent, avec ses avantages et ses inconvénients. Enfin cest ce que lon dit¦ »
Si Mateja Kezman trouve sa plénitude dans la surface de réparation, le Serbe nen reste pas moins sujet à de nombreuses frasques en dehors. « Il est dans son monde, explique un journaliste turc. Il ne faut pas chercher à lanalyser. Avec lui, cest tout ou rien. Pareil sur le terrain. Vous pouvez ne pas le voir pendant tout une rencontre mais ça ne lempêchera pas dinscrire le but de la victoire. Dans la vie, il ne déroge pas à cette règle. » En attendant, le Paris Saint-Germain pourrait frapper un gros coup. Reste à savoir quelle facette de lattaquant serbe sinvitera sur la pelouse du Parc des Princes.
Matthias