A deux jours d'un alléchant Paris Saint-Germain – Olympique Lyonnais, Sidney Govou fait monter la température. De retour de blessure, l'international tricolore a hâte de disputer cette rencontre au Parc des Princes, un stade qu'il adore. Tout comme le PSG, un club dont il rêve toujours de porter les couleurs.
A l'occasion de la 15e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain recevra l'Olympique Lyonnais ce samedi. Une affiche alléchante qui fait déjà saliver. D'autant qu'à deux jours du coup d'envoi de ce choc, la température commence tout doucement à monter. Il faut dire que Sidney Govou s'y est bien attelé. De retour de blessure, l'attaquant lyonnais a hâte de disputer cette rencontre au Parc des Princes, un stade où l'ambiance le transporte. «Le Parc des Princes, moi, j'adore ! C'est la meilleure ambiance de France, s'exclame l'international tricolore dans les colonnes du Parisien ce jeudi. C'est terrible. Et puis, j'ai des potes au PSG. Je pense à Jérémy Clément. Quand il jouait à Lyon, on s'entendait vraiment bien. S'ils continuent dans cet esprit, les parisiens ne seront pas loin des premières places».
«J'ai un attrait particulier pour ce club»
Si ces déclarations élogieuses à l'encontre du club de la capitale peuvent paraître surprenantes à deux jours du choc de la 15e journée de Ligue 1, Sidney Govou en donne les raisons. L'attaquant lyonnais voue une vraie admiration pour le Paris Saint-Germain. « J'ai un attrait particulier pour ce club, n'hésite pas à avouer le septuple champion de France. ì chaque début de saison, on se dit que le PSG va se relever. On se dit : "Si j'y vais, ça va être la bonne année" » L'ailier droit ne désespère pas d'ailleurs de porter un jour les couleurs du club de son cur : «J'aurais bien aimé jouer à Paris. Mais c'est compliqué le foot. Cela ne s'est pas fait et ce n'est pas encore fait. Et cela ne se fera peut-être jamais. Alors que je me suis imaginé jouer avec le maillot du PSG.»
A chaque intersaison, Sidney Govou doit quitter l'Olympique Lyonnais mais finit toujours par rester. En 2009, la donne pourrait bien changer. Les relations avec son président, Jean-Michel Aulas, étant devenues glaciales, l'attaquant rhodanien pourrait (enfin) plier bagages. Avec de telles déclarations, le PSG suivra à coup sûr attentivement la situation de l'international tricolore. Surtout si Paul Le Guen, qui a beaucoup d'estime pour son ancien joueur, était toujours en poste. Mais l'été prochain est encore loin et en attendant, c'est un alléchant PSG–OL qui se profile à l'horizon. Un match où Govou aura envie de briller.