Dans son communiqué, l'OL «s'étonne
de l'information voulant officialiser le transfert diffusée trop
hâtivement cette semaine par l'Olympique de Marseille alors qu'aucun
document n'était signé par les trois parties». Après avoir énoncé
une liste de tout ce qui manque pour concrétiser ce transfert
(garanties financières, accord entre les clubs, accord avec le joueur,
avis de mutation), l'OL conclut qu'il «prend acte à regret de la situation et demande à Hatem Ben Arfa de se présenter lundi à la reprise d'entraînement.» Réplique de l'OM : «Nous
avons respecté tous les engagements que nous avons contractés et nous
avons en notre possession le document par lequel les deux clubs ont
fixé toutes les modalités d'un accord. Il revient maintenant à la
Ligue, qui a entre les mains tous les documents attestant de notre bon
droit, de trancher.»
Jamais cependant ce communiqué ne
laisse entendre que Hatem Ben Arfa ne partira pas à l'OM. Tout au plus,
peut on y lire que la situation rend «impossible tout enregistrement postal à destination de la LFP avant le 30 juin, date butoir signifiée lors des négociations.» Reste
à savoir s'il s'agit donc d'un ferme avertissement aux dirigeants
marseillais autant qu'à Hatem Ben Arfa pour hâter la conclusion d'un
accord, voire un moyen pour le club de Jean-Michel Aulas d'obtenir des
conditions plus favorables. Ou si Lyon, pour une raison ou une autre,
ne veut plus laisser partir son milieu offensif international. La
balance penche plutôt pour la première solution, à en croire une petite
phrase glissée dans le communiqué qui ressemble à un coup de pression :
l'OL «avait accepté le principe d'un transfert d'Hatem Ben Arfa
dans un club français, des discussions ayant été initialisées avec l'OM
et le PSG.» Sous entendu : pourquoi ne pas désormais se retourner vers Paris ?