Le quotidien stéphanois Le Progrès n'est jamais contre un petit tacle sur son voisin lyonnais et ne s'en gêne donc pas au lendemain de la défaite de son ennemi juré face au PSG.
« Où est passé le football de l’Olympique Lyonnais ? Il a semblé s’égarer dans les méandres d’une intersaison terrible pour l’OL. Le PSG est effectivement très fort, Nabil Fekir, et Clinton Njie ont fait défaut. Mais ces éléments n’expliquent pas à ce point le mal de tête vécu par les Olympiens. Après un peu plus d’un quart d’heure de jeu, ils accusèrent déjà un retard rédhibitoire de 2-0. Les Lyonnais avaient laissé à Aurier de la tête, et Cavani le soin de boucler ce trophée des champions. Si on avait des doutes sur la défense lyonnaise, ils n’ont pas été levés à Montréal. Et dire que le club olympien avait, toute la semaine, préparé ce match en misant sur un groupe compact ! (…) On ne fera pas la liste des imperfections lyonnaises, il faudrait une double page. Mais elles pouvaient se résumer en première période, au déchet de Claudio Beauvue, sept ballons perdus, dont un qui de la tête aurait pu être décisif pour… Cavani. Comme le rayon offensif demeura transparent, le PSG sans forcer, a fait sa petite répétition dans la douceur québécoise. Justement, il n’y a jamais eu de suspense dans ce match, car les projections offensives lyonnaises ont atteint des records pour leur pauvreté. La Ligue des champions était très loin. (…) Kevin Trapp, le nouveau portier du PSG, a dû se dire que le championnat de France était bien cool… »