Paris a provisoirement 11 pts d'avance sur son dauphin marseillais qui jouera demain face à Strasbourg. Pour le reste, on repassera. En effet, face à une équipe brestoise équilibrée mais pas très dangereuse, les hommes de Christophe Galtier ont eu toutes les peines du monde à faire la différence.
Pourtant, le PSG a eu le contrôle du ballon durant toute la première période, et aurait même pu une première fois ouvrir le score si Bizot n'avait pas détourné sur sa transversale une puissante demi-volée de Carlos Soler (11e). C'est d'ailleurs l'Espagnol qui a finalement débloqué le compteur, profitant d'une frappe flottante de Mbappé repoussée par le portier néerlandais. Barre rentrante (37e, 0-1).
Mais 5 minutes plus tard, les Bretons égalisaient. Lancé en profondeur et surtout mal couvert par Pembélé, Honorat enchaînait superbe contrôle, résistance au retour du latéral parisien puis Sergio Ramos, avant de tromper Donnarumma d'un tir sous la barre (42e, 1-1). Les deux équipes se quittaient ainsi dos-à-dos à la mi-temps.
Dans le second acte, changement de physionomie, avec les joueurs d'Eric Roy bien plus entreprenants, qui mirent à mal une équipe francilienne en dilettante. Malgré tout, les Rouge et Bleu réussirent à se procurer des occasions dans les transitions, comme sur cette “classique” de Messi, détournée par Bizot (64e), ou encore par Nuno Mendes, qui laissa sur les fesses Fadiga mais vit lui aussi le gardien brestois bien couvrir son angle (69e).
Initialement disposé en 4-4-2 en losange étant donné l'hécatombe d'absents derrière, Paris repassa en 3-5-2 à l'orée du dernier quart d'heure, avec un Zaïre-Emery en tant que piston droit. D'ailleurs, le Titi a été l'une des seules éclaircies dans le ciel gris parisien. Alors que l'on se dirigeait vers un résultat nul qui n'aurait pas été volé, Mbappé, à la limite du hors-jeu, fut mis sur orbite par une passe en profondeur de Messi. Le Bondynois s'en alla alors effacer Bizot et scorer dans le but vide (90e, 1-2).
Au bout de l'ennui, le Paris Saint-Germain s'impose donc, tandis que les locaux restent à portée de tir des équipes relégables.