Yann L., le supporter du PSG âgé de 37 ans victime d'une agression en marge du match contre Marseille le 28 février serait "dans un état de mort clinique" selon une source judiciaire relatée par le Parisien de ce jour.
Yann L., le supporter parisien, plongé dans le coma depuis son agression le 28 février en marge du match contre l'OM, suite à des affrontements entre supporters parisiens devant la tribune Auteuil, serait «dans un état de mort clinique depuis vendredi», selon une source judiciaire du journal Le Parisien. L’homme de 37 ans, souffrant d’un œdème cérébral depuis son agression, avait été roué de coups par un groupe important de personnes, dimanche soir aux abords du Parc des Princes. Il est hospitalisé depuis deux semaines dans le service de neurologie de l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).
Concernant l’enquête, un suspect a été interpellé jeudi en fin de journée à son domicile de Maurepas (Yvelines) par les policiers de la 1re DPJ, après avoir été indentifié sur une bande vidéo de l'une des caméras de surveillance autour du Parc. Niant d'abord les faits, sous le prétexte d'un état d'ébriété et ne se souvenant de rien, il aurait été confondu lorsque les policiers ont retrouvé ses vêtements qu'il portait ce soir, reconnus sur la bande vidéo. L'homme a été déféré hier au parquet de Paris, mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire », une qualification criminelle passible de trente ans de prison, puis écroué à Fleury-Mérogis. D'autres interpellations devraient avoir lieu prochainement, après indentification des auteurs par les images vidéos.
Hier soir, dans le virage Boulogne, l'heure était au recueillement et au soutien à Yann et à sa famille. Pas d'encouragements lors du match mais des écharpes tendues à l'entrée des joueurs sur la pelouse, ainsi que des banderoles de soutien : « Yann, le kop avec toi » et « Malgré la douleur, nous sommes présents ». L'ambiance n'était donc pas à la fête malgré la bonne prestation parisienne.
Toutes nos pensées vont pour Yann et sa famille, en espérant que ce drame serve à une prise de conscience collective que le football ne doit pas être un théatre de violence.