Le joueur offensif du PSG pendant la saison 1995-1996 était interrogé par nos confrères de Football365 ce mardi et a répondu a 2 questions concernant le PSG.
Un mot sur la saison d'un de vos anciens clubs, le PSG…
En parlant du PSG, je vais avoir le même discours que pour l'équipe de France. Je vais prendre la même image : si ça va mal en dehors, c'est que ça ne va pas à l'intérieur du club. On sent des fois Kombouaré bien seul. Il est là mais il faudra plus de temps pour pouvoir créer un noyau dur, sur lequel s'appuyer pour faire passer son discours et aller de l'avant. Aujourd'hui, pourquoi le spectateur est-il déçu ? Parce qu'il ne sait pas où il va. Il ne sait pas trop quel club est le PSG et quels sont ses objectifs. Personnellement, je ne sais pas. Les gens en ont marre qu'à Paris on ne soit pas plus démonstratif par rapport à ce que le club représente. Il y a un problème d'identité avec le Paris Saint-Germain. Je suis toujours optimiste et même les années comme celle-ci ne sont pas des années perdues. Il y a des joueurs qui vont peut-être sortir du lot, des jeunes qui vont apprendre, des anciens qui vont tenir la baraque. Ce qu'il faut à Paris, c'est redonner une identité à cette équipe et à son public.
Pourriez-vous intégrer l'organigramme du PSG ?
J'en ai discuté un moment donné à l'époque de Charles Villeneuve. Mais ça ne s'est pas fait. Ce serait plus facile si j'étais encore joueur : j'irais sur le terrain et je mettrais deux-trois buts par match. Ce serait l'idéal (rires) mais ce n'est plus le cas. Il n'y a pas de baguette magique. Il faut avoir des idées fortes et s'y tenir. Quand je parlais d'identité, c'est ça : on se fixe un chemin, on le trace et on le suit. Même si c'est difficile.
Espérons que son optimisme ne soit pas vain, nous souhaitons tous que ces années de vaches maigres, tant au niveau de l'émotion qu'à celui des résultats, servent un avenir brillant et glorieux pour notre club, notre équipe de coeur, le Paris Saint Germain.