« Il a des lacunes du gauche, sourit l'entraîneur adjoint, Thierry Uvenard, mais s'il nous met 20 buts du droit, on ne va pas le blâmer ! » Les 17 buts de Gignac ont en effet tous été marqués du pied droit, quand Hoarau est un modèle de polyvalence: 6 du droit, 4 du gauche et surtout 5 de la tête, sa grande spécialité. Il a encore réussi à débloquer la situation à lui tout seul jeudi face à Braga, inscrivant le but de la qualification en quarts de finale de la C3 en jouant moins d'un quart d'heure. Ce coup d'éclat d'Hoarau masque toutefois une légère baisse de régime. Il n'avait plus marqué depuis cinq matches et n'avait quasiment pas existé face à Marseille (1-3). Il subit certainement le contrecoup physique d'une saison qui s'étire pour Paris.
Personnalité : la mascotte contre le timide
Personnalité attachante, « Dédé » fait désormais l'unanimité à Toulouse après une première saison ratée : animateur du vestiaire, souvent disponible pour les supporters et couvé par l'entraîneur directement à l'origine de sa rédemption. Arrivé de L2 sur la pointe des pieds, de tempérament plutôt timide, Hoarau ne fait pas encore partie des poids lourds du vestiaire. Mais son efficacité lui a conféré un statut particulier. Il est l'un des parisiens les plus respectés sur le terrain.

Les chouchous de leur entraîneur
Casanova a toujours un compliment pour Gignac, « capable de jouer en remise, de prendre la profondeur, de jouer sur un côté ou dans l'axe: c'est le prototype de l'attaquant moderne ». Paul le Guen n'est pas forcément un affectif expansif. Mais l'entraîneur parisien sait en revanche prendre soin de ses joueurs, et tout particulièrement de Hoarau. Le Guen a toujours fait montre d'une attention particulière avec son jeune attaquant (il vient d'avoir 25 ans), tentant dès le départ de le protéger au maximum, le mettant en garde sur la précocité des louanges qui l'ont accompagné.
Le 10sport