Pas mal de choses. J'ai demandé aux joueurs de mettre ça derrière eux. De se tourner vers l'avenir, je n'ai pas envie de ressasser. Après on est tombé sur une bonne équipe, nous n'avons pas été aidés par le scénario. S'il ne faut pas trop en faire après une victoire, il ne faut pas trop accabler ses joueurs après une défaite.
Quel est votre point de vue sur le match de dimanche contre Toulouse ?
Ce match vient surtout après la défaite contre Marseille. Il ne faut pas s'engager sur une série de défaite. Il faut être revanchard.
Qu'est-ce qui a changé entre Toulouse et Paris par rapport à l'an dernier ?
Toulouse a changé d'entraîneur et n'a pas bouleversé son effectif. Les deux équipes sont beaucoup plus confiantes aujourd'hui, les relations avec leur public sont meilleures et on a des ambitions plus intéressantes.
Qu'est-ce qui fait la force de Toulouse cette année ?
Ils sont bien organisés et très en confiance à l'image d'André-Pierre Gignac. Ils ont un gros potentiel athlétique. Ils en imposent beaucoup à l'adversaire.
« Je suis séduit par Gignac »
Avez-vous peur de Gignac ?
Oui. Ce qu'il fait depuis le début de la saison est impressionnant. Il bouge les défenses, il est opportuniste. Je suis séduit par ce qu'il fait.
Gardez-vous encore en mémoire la défaite du match aller ?
Je n'oublie rien. Ils avaient déjà montré beaucoup de qualités. Je sentais qu'ils allaient être costauds toute la saison.
Vous allez être privé de Camara et Sakho. Comment allez-vous faire pour recomposer votre défense centrale ?
Ces circonstances peuvent arriver pendant une saison. Il faut faire face. Il faut manifester de la confiance par rapport à ceux qui vont jouer.
Pensez-vous que votre équipe peut montrer d'autres qualités comme le courage ou l'abnégation ?
Parfois, c'est indispensable de faire appel à d'autres qualités sans tout perdre par ailleurs. Là on a joué beaucoup de matches et certains joueurs sont appelés à jouer toutes les rencontres, donc je comprends que ça tire un peu parfois. Mais j'ai envie qu'ils aillent au bout de ce cycle là. Le repos après le match de Toulouse sera le bienvenu au niveau physique et psychologique. Donc il faut donner un dernier coup de collier avant cette trêve.
« Sur les derniers matches, on sent un essoufflement »
Parlez-vous du titre dans le vestiaire ?
On pense qu'il ne faut surtout pas se laisser aller. Parler du titre aujourd'hui, ce n'est pas opportun. On a aussi la coupe d'Europe à disputer. Franchement, Lyon, Bordeaux ou Marseille ont des effectifs bien plus conséquents, mais on a le devoir de s'accrocher. Depuis le début, on fait le maximum et il faut continuer sur cette voie là. Il ne faut pas avoir de regrets en fin de parcours. Mon obsession est de ne pas me satisfaire de ce qu'on a fait jusqu'à présent.
Vous n'avez pas craqué pendant 28 journées, pourquoi vous craqueriez maintenant ?
On n'a pas la réserve des autres. Sur les derniers matches, on sent un essoufflement. Je n'ai pas envie de passer de l'essoufflement à l'asphyxie.
Est-ce que les nouvelles ambitions du Paris Saint Germain sont plus faciles à gérer ?
C'est plus intéressant et plus facile. De beaux évènements sont à venir, comme le match de demain soir. On va jouer contre une équipe qui est aussi à la lutte dans le haut du classement. Il faut se sublimer dans les moments importants.
Est-ce que les dernières sollicitations médiatiques peuvent perturber vos joueurs ?
Je pense que les joueurs, depuis le début de saison, arrivent à faire la part des choses. Le staff les aide à admettre que c'est une règle du jeu ici. Cette saison, on a seulement accordé de l'importance aux choses qui le méritent.
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