UN MOIS et demi après l''affaire de la banderole anti-Ch'tis et une semaine après l''interruption du match Amiens – PSG à la suite d''échauffourées à l''extérieur du stade, les supporteurs parisiens seront à nouveau au coeur des débats aujourd'hui. A 14 h 30, une réunion de sécurité se tiendra à la préfecture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, pour préparer la finale de la Coupe de France (PSG – OL le 24 mai au Stade de France). Et, à 17 heures, les acteurs du contrat local de sécurité (CLS) du Parc des Princes, mairies de Paris et de Boulogne-Billancourt, police, club, parquet et conseil général desHauts-de-Seine, se réuniront pour la première fois depuis les élections municipales, avec l'objectif de « lutter efficacement contre les actes de hooliganisme (bagarres, vols, dégradations) ainsi que les agressions physiques ou verbales à caractère raciste et xénophobe ».
« Mis en émoi » par la banderole,Jean Vuillermoz, l''adjoint au maire de Paris chargé des sports, veut des supporteurs « mieux encadrés », notamment à l'extérieur.« J''estime que le PSG détient une responsabilité quand des incidents sont provoqués par des supporteurs transportés par ses associations officielles, indique l''élu communiste. Il faut trouver un cadre juridique, à l'image du CLS au Parc des Princes, pour être plus efficace lors des déplacements des supporteurs. » Jean-Philippe D'Hallivillée, le responsable de la sécurité du PSG,s''est dit « prêt à coopérer ». L''initiative de la mairie de Paris prend tout son sens à quatre jours de l'ultime déplacement de la saison du PSG, à Sochaux, où de graves incidents sont à craindre en cas de relégation du club parisien.