Le décret de dissolution cosigné par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, et le Premier ministre, François Fillon, insistait sur les "actes répétés de violence ou d'incitation à la haine ou à la discrimination" imputables depuis deux saisons au groupe, et ayant atteint leur apogée avec le calicot déployé le 29 mars lors de la finale de la Coupe de la Ligue PSG-Lens.
Dans le cadre d'une procédure de "référé-liberté", plaidant l'urgence du maintien de l'autorisation de réunion à trois journées de la fin du championnat de L1, le président de l'association, Pierre-Louis Dupont, et son avocat, Me Jean-Jacques Gatineau, ont fermement contesté ces allégations mercredi.
Ils ont estimé qu'on ne pouvait faire payer à un groupe entier des dérives souvent le fait d'individus agissant sans concertation.
Le juge unique statuant sur ce référé rendra sa décision vendredi. Le Conseil d'Etat jugera ensuite l'affaire sur le fond dans plusieurs semaines.