Lens, Paris ou Toulouse. Lequel de ces trois clubs les actuels joueurs et dirigeants de Ligue 2 souhaitent-ils croiser dans leur championnat lan prochain ? Nous les avons interrogés.
LENS, Paris, Toulouse : lun de ces trois clubs vit ses dernières heures parmi lélite du foot. Si le verdict sera connu demain soir lors de la dernière journée, les présidents et les joueurs de Ligue 2 ont déjà leur préférence. Pour lattrait de leur championnat, la majorité aimerait accueillir léquipe de la capitale.
Le PSG pour la notoriété. «Au niveau médiatique, cest le plus intéressant des trois, juge lattaquant de Châteauroux Laurent Dufresne. Tout le monde nous regarderait. Chaque club de L 2 aurait limpression de jouer son match de lannée face à Paris. » Même son de cloche du côté du défenseur montpelliérain, Nenad Dzodic : « Jouer face au club de la capitale, cest quand même un moment fort ! » Benoît Haaby, de Clermont-Ferrand, imagine déjà les futurs matchs : « Aller au Parc des Princes, ça me plairait bien ! Et puis si Paris venait en province, on remplirait nos stades qui sont souvent vides. » « Cette année, avec Nantes, on a déjà beaucoup plus souvent parlé de notre championnat, rappelle Pascal Urano, le président de Sedan. Imaginez avec le PSG ! » Quid des supporteurs parisiens ? « Il ny aura aucun problème, affirme le président de Guingamp, Noël Le Graët. Il y a plus de stades qui répondent aux normes de sécurité en L 2 quen L 1. »
Lens pour ses supporteurs. Si la Ligue 2 a une préférence pour Paris, Lens ne laisse pas indifférent. « Lun ou lautre, ce serait bien », assure l' Ajaccien Romain Rocchi. Bernard Gnecchi, président de Dijon, apprécie spécialement les supporteurs lensois : « Ce sont des gens formidables. Cest vraiment le meilleur public de France et je serais ravi de vivre une telle ambiance. » Toulouse fait moins rêver, comme le confirme le président de Dijon : « Cest un beau club mais qui na ni le palmarès ni la notoriété des deux autres. » Le président dAngers, Willy Bernard, ne se prononce pas : « Peu importe qui viendra, il y aura forcément un coup de projecteur sur notre championnat. » Un avis partagé par le directeur sportif de Brest, Corentin Martins : « Quelle que soit léquipe, notre stade sera plein car il sagira de la réception dun grand club. »
Toulouse pour le sportif. Le verdict peut paraître cruel mais cest bel et bien le Téfécé qui fait le moins peur. « Si on veut jouer la montée lan prochain, il vaut mieux éviter Lens et le PSG car ces deux clubs auront une grosse équipe capable de remonter aussitôt, estime ainsi Charles Orlanducci, le président de Bastia. Il sagirait de deux sérieux concurrents Plus que Toulouse qui, pour moi, aurait davantage de difficultés. » Quant à Pascal Pouillot, le dirigeant dAmiens, il aurait préféré ne voir aucun des trois : « Leur budget sera au moins le double du nôtre (NDLR : environ 9,4 millions deuros). Comment voulez-vous quon sen sorte ? Quelle que soit léquipe qui nous rejoindra, elle remontera aussitôt. Même si ce serait peut-être un peu plus dur pour Toulouse.Ce sera donc une place en moins pour les autres. »