Denis Balbir, consultant chez M6 et sur L'Equipe21, a revenu sur son blog sur la prestation de l'équipe bis alignée titulaire hier après-midi face au Stade de Reims.
« Ibra, le taulier se blesse, les remplaçants, car il faut plusieurs choix pour remplacer une star, se libèrent et redeviennent ou continuent d’être eux mêmes. Sauf qu’au lieu de juste s’amuser à l’entraînement ou à l’échauffement, ils sont là sur le terrain en compétition avec l’adrénaline qui leur manque tant. Lucas, jeune et pétri de talent, va de plus en plus vite. Pastore est enfin là. Le Pastore qui il y a quelques saisons refusait de préparer sérieusement un match à Saint-Étienne est transfiguré. Envolé le joueur exaspérant qui râle, qui perd des ballons, qui marche sur le terrain et qui n’était pas avare de rictus provocateurs quand on l’interrogeait pour savoir si c’était bien lui qui avait signé à Paris ou un cousin éloigné. Laurent Blanc a fait tourner et l’équipe a trouvé une deuxième colonne vertébrale, ce qui n’est pas donné à toutes les formations de Ligue 1 ou d’ailleurs. Lucas, Pastore, Cavani. Les trois mousquetaires dont on attend qu’ils fassent mouche ont été dans le mouvement et Cavani, replacé dans l’axe du fait de la blessure d’Ibra, se sent des ailes. Dire qu’il frôle l’époque de la renaissance est un peu certes exagéré, mais on le sent heureux et il marque. Le seul à passer au travers des compliments fut, un peu comme d’habitude, Jeremy Menez. Des mauvais choix, une attitude agaçante, on attendait mieux de l’ancien Romain qui rêve d’un retour en Italie. Mais si un grand club italien se déplace ou demande des DVD, il va falloir un long rendez vous persuasif pour dire aux éventuels intéressés que Menez est toujours un grand joueur. Le Parc lui a démontré depuis les tribunes qu’un départ ne les gênerait pas… Après, il est vrai que lorsqu’un joueur manque de compétition et donc de confiance, ce n’est pas si simple de retrouver des qualités de vitesse et de spontanéité qui ont toujours fait votre force. »