Dans une interview accordée au journal « La Nouvelle République » l'ancien président du Paris Saint-Germain entre 1991 et 1998 Michel Denisot revient sur le nouveau PSG.
« Le PSG est clairement entré dans une autre dimension. A mon époque, c’était déjà l’un des grands clubs européens, puisque le PSG était à la quatrième place des classements européens. Mais les moyens à notre disposition n’étaient pas comparables. Par exemple, le salaire de Raï à l’époque, c’est ce que gagnent certains joueurs de L2 aujourd’hui. Je souhaite que le PSG actuel fasse mieux que nous en Ligue des champions où nous avions été jusqu’en demi-finale (en 1995, ndlr). Le PSG peut aller en finale et la gagner, mais ils ne sont pas tout seuls. Lorsque quelqu’un amène des moyens importants dans un club, on oublie parfois les réserves que l’on aurait pu émettre sur tel ou tel pays. Je suis toujours étonné de l’unanimité de tous les politiques à l’égard du Qatar. C’est que ça doit être bien. Je le vois en tribune VIP du Parc des Princes, tout le monde est ami avec eux, ils sont très forts. (…) Le PSG et Monaco, un bien pour le football français ? Mieux vaut être aspiré vers le haut dans tout ce qu’on fait. Même si le PSG n’achète que peu de joueurs français, Monaco le fait davantage. Ça amène donc de l’argent dans le circuit, ça valorise les droits télé et ça remplit les stades quand ces deux équipes se déplacent. Ça n’a donc que des avantages. Monaco ? Je n’ai pas officiellement travaillé pour Monaco, mais j’ai aidé ses dirigeants pendant un mois ou deux à rencontrer du monde parce qu’ils étaient un peu isolés. »