Avant d'affronter la Suisse, Yohan Cabaye, qui ne s'entraîne pleinement que depuis mercredi avec le groupe, est revenu sur le poste de sentinelle qu'il n'occupe qu'en sélection. Un poste particulier auquel il est difficile de s'habituer mais avec Claude Makélélé et Thiago Motta, l'ancien Lillois a beaucoup appris depuis qu'il est au PSG.
« J’ai eu la chance, en seconde partie de saison, de voir régulièrement Claude Makelele au PSG et il m’a donné de nombreux conseils. Il me disait que, pour des joueurs avec notre gabarit, qui ne correspond pas au profil type du grand récupérateur costaud, il fallait être toujours en mouvement, dans l’anticipation. Toujours courir, bien sur les appuis, sur la pointe des pieds, pour gicler. De la tête, je vais peut-être en récupérer un ou deux, mais l’important, c’est d’aller gratter le ballon dans les pieds ou alors, par le placement, couper une passe ou ralentir une contre-attaque. Ce poste me plaît (…) c’est plus un travail de l’ombre mais, pour moi, il n’y a aucun problème, je le fais avec grand plaisir et, d’ailleurs, je pense que ça se voit. » commente dans L’Equipe Yohan Cabaye. « Un modèle? Au club, j’ai Thiago Motta. J’aime aussi regarder Andrea Pirlo. C’est un joueur très intelligent. Ce ne sera pas celui qui va tacler de partout, faire beaucoup de fautes mais il sera intelligent dans le placement. Dans l’utilisation du ballon, il va trouver des passes extraordinaires. Et il arrive à marquer des buts et à faire des passes décisives. Comme lui, j’aime toucher pas mal de ballons. Je me retrouve moins souvent aux vingt mètres pour frapper mais être au cœur du jeu, ça me plaît. Contre Leverkusen, j’ai touché plus de cent ballons. Cela peut être un critère pour savoir si ça c’est bien passé ou pas. »