Le PSG, quasiment champion et Coupe de la Ligue en poche, n'a plus rien à jouer cette saison. De quoi démotiver les joueurs à un mois de la Coupe du Monde, ce que ne corrobore pas l'entraîneur du PSG en conférence de presse.
« C’est la fin de saison, il y a eu un contrecoup après Chelsea. Il y a eu cette cette finale de Coupe de la Ligue. Il y a ce titre à aller chercher. Oui il y a eu un relâchement après la Champions League, on a mis du temps à revenir. On s’est recadrés cette semaine. Nous n’avons pas fait ces efforts pour échouer maintenant. Dix jours entre les matches de Sochaux et celui de Rennes ? Que puis-je y faire ? On a des objectifs. Comment font les autres, ce qui n’ont plus d’objectif ? La fin de saison doit être motivante. Je n’y comprends rien sinon… Mission accomplie, contrat minimum ? Vous entretenez tout ça. Il a fallu les jouer les matches ! Prendre 82 points. On dirait que l’on a qu’à rentrer sur le terrain! On dirait qu’il n’y a plus que la Champions League qui vous intéresse! Il faut aller les chercher les points même si nous avons des atouts. Il ne faut pas dévaloriser tout ça. Je le dis parce que ça me tient à cœur. L’ambition européenne est grande mais les objectifs nationaux ont de la valeur. Il a fallu s’impliquer. Ce n’est pas tombé du ciel. Et le championnat n’est pas encore gagné. Les joueurs démotivés ? Vous retombez toujours sur vos pattes vous les journalistes. Le championnat il faut lui donner sa valeur. Rester premiers aussi longtemps prouve que l’équipe est toujours restée concentrée sur cet objectif. L’équipe a-t-elle fait des progrès ? Oui, dans le jeu on peut le dire. Offensivement comme défensivement en L1. A appliquer en Europe… Les mondialistes veulent en finir ? Oui. Mais Monaco fait un parcours de champion et cela nous pousse à rester concentrés. S’ils avaient lâché, le championnat aurait ressemblé à la Bundesliga. Oui il y a une envie d’en finir. Vous vous êtes concentrés sur Silva mais ça arrive à tous les mondialistes. Il y a ce voyant. Un leader en plus à recruter ? Il y a Silva, il y a Ibra. Il faut quelques leaders et des joueurs qui suivent dans une équipe. Face à l’ETG, il manquait Motta et Ibra mais on doit pouvoir jouer sans certains leaders. »