Alors qu'il a rejoint le Milan AC, Jérémy Ménez n'aura pas marqué de son empreinte l'histoire du Paris Saint-Germain. Pourtant, son conseiller de frère Kévin Ménez a tenu à défendre le bilan de son frère pour Foot Mercato.
Adoré au début, Jérémy Ménez a vu son image se détériorer au fil des saisons même si son frère ne préfère retenir que les bons côtés. « Son bilan est très, très positif. Au départ, quand il a signé, on l’a présenté comme un joueur irrégulier. Mais il a fait deux premières grosses saisons, avec beaucoup de passes décisives (19 passes décisives en Ligue 1 en 63 matches) et de buts (12 réalisations en championnat). Certes, la troisième saison a été un peu moins bonne (2 buts et aucune passe décisive en 16 matches), mais il a été blessé, le coach a fait d’autres choix aussi. Et puis des joueurs comme Zlatan ont dit du bien de lui. »
Auteur d'un parcours mitigé parmi l'équipe du PSG, Jérémy Ménez a tout de même mûri durant cette période comme tient à le signaler son frère. « Cette dernière année a été un mal pour un bien, il a pris sur lui-même, il a appris pas mal de choses. Il s’est comporté en professionnel, en se rendant tous les jours à l’entraînement tout en sachant pertinemment qu’il lui serait difficile de jouer le week-end. Il y a quelques années auparavant, il serait peut-être allé au clash, mais là non. Il est devenu plus mâture, a plus de recul, et sur ce point il a clairement évolué. On a décidé de ne pas prolonger, alors qu’il y avait une proposition, ou en tout cas des discussions. On s’est dit que, malgré la présence de Laurent Blanc pour la saison à venir, il n’aurait peut-être pas plus de temps de jeu. On a pesé le pour et le contre, quitte à louper la Coupe du Monde, mais on a finalement pris la décision de ne pas prolonger, et de partir au mois de juin. Ce n’est pas une question d’argent, mais de temps de jeu. Jérémy veut jouer, et ne pas se contenter d’un match sur cinq ou six. Il aurait aimé continuer un petit moment là-bas, car on est issu de la région parisienne, mais un autre virage est pris dans sa carrière, et il en est très content. »