Le monde asiatique a quelque peu déboussolé l'effectif parisien comme le révèle Le Parisien. Mais les différences de culture sont loin d'avoir freiné l'ambition du PSG.
Le Parisien a fait un résumé des déboires vécus par le PSG depuis son arrivée à Pékin.
Après l'heure, c'est plus l'heure
Présent sur la pelouse du Workers Stadium pour s'entraîner, l'effectif du PSG s'est vivement fait sortir du terrain à 11 heures, l'heure à laquelle Guingamp devait s'entraîner. Il est onze heures quand un officiel chinois demande avec véhémence aux joueurs du PSG de quitter la pelouse. Confronté à Philippe Lambert qui n'a que peu apprécié, l'officiel chinois a entendu les menaces d'Arnaud Rouger, directeur des activités sportives de la LFP, qui a déclaré « Qu'il arrête, sinon ça va très mal se passer… » Thiago Motta, visiblement interrogateur, aurait pris l'officiel chinois dans les bras pendant de longues secondes pour lui parler. Avec une politique sur les contacts physiques totalement différente de la culture occidentale, il n'est pas certain que l'autochtone ait apprécié. Un membre du staff du PSG ajoute discrètement : « C'est compliqué ici… »
Messieurs, vos papiers svp
Habitués à voir le bus les attendre à leur sortie de l'avion, les joueurs du PSG ont cette fois-ci dû traverser le tarmac et les terminaux fin de rejoindre le bus qui les amène à l'hôtel, la demande ayant été refusée par les autorités locales. Une fois dans l'aéroport, le club de la capitale a dû se confronter à une douane peu informée sur l'entrée du matériel parisien sur le territoire chinois.
Des installations jugées indignes
Des lignes de terrains non tracées, des vestiaires en piteux état, une pelouse peu entretenue, bienvenue au Workers Stadium. « Le terrain n'est pas bon, a admit Lucas Digne. Il est bosselé et l'herbe haute. » Et encore, grâce à un Jean-Louis Gasset vigilant, les joueus ont évité de justesse les crottes de chien dans l'herbe…