Mission accomplie pour le PSG. Après les défaites conjuguées de Nice et Monaco plus tôt ce week-end, les Rouges et Bleus avaient l'opportunité de prendre le large sur la pelouse de Bollaert-Delelis ce dimanche soir. Et cela a été chose faite au terme d'une rencontre tantôt maîtrisée, tantôt ronronnante, mais surtout marquée par le sceau de l'efficacité.
Disposés dans le désormais traditionnel 4-3-3 slash 3-4-3 en phase offensive (avec une alternance Carlos Soler-Warren Zaïre-Emery pour jouer le rôle hybride d'un Achraf Hakimi parti à la CAN), les hommes de Luis Enrique ont d'abord été mis en difficulté par l'habituel contre-pressing lensois. Jusqu'à concéder un penalty dès la 6e minute de jeu, quand Danilo Pereira fauchait Elye Wahi. Mais visiblement bien informé sur les intentions de Przemyslaw Frankowski, Gianluigi Donnarumma resta dans l'axe, repoussant ainsi la tentative du Polonais.
A partir de là, la partie changea (déjà) de physionomie. Les Sang et Or d'un Franck Haise en tribunes car suspendu n'ont plus jamais tenté d'emballer le match (si ce n'est en toute fin de rencontre -voir ci-dessous-), laissant les nôtres s'installer dans le camp adverse. En-dehors d'un autre frisson signé Wahi (21e), les Parisiens ont eu tout le loisir de préparer leurs offensives.
Mais c'est paradoxalement sur un contre que l'ouverture du score est arrivée. Une nouvelle fois impérial ce soir (nonobstant le péno), Danilo Pereira intercepta une passe locale et lança la charge pour servir Kylian Mbappé. Ce dernier qui servit alors Bradley Barcola en profondeur avant que l'ex-lyonnais ne trompe Brice Samba d'un tir parfaitement placé (30e, 0-1).
Un quart d'heure plus tard, à l'orée du retour aux vestiaires, Jonathan Gradit se rendit coupable d'une faute sur Barcola en tant que dernier défenseur, poussant M.Brisard à consulter la VAR et à exclure directement l'axial nordiste (45e+1).
Mais plutôt que d'accentuer la domination francilienne, cette exclusion a fait plonger ce choc de la 18e Journée dans un rythme assez faible, avec les coéquipiers d'un Vitinha une nouvelle fois précieux qui ont privilégié la maitrise à la furia. En plus des deux portugais susnommés, Barcola a été le 3e des 4 hommes les plus en vus ce soir, archi-percutant, bien au-delà même de sa réalisation.
Est-il nécessaire de mentionner le nom du 4e homme ? En effet, auteur de la passe décisive sur le premier but, Mbappé a clôt tout suspense en étant à la conclusion d'une attaque en transition (89e, 0-2) ; alors que les Lensois jetaient leurs dernières forces dans la bataille pour essayer d'arracher le nul malgré l'infériorité numérique.
Si on a mis à l'honneur les meilleurs joueurs de la rencontre, il faut aussi (et malheureusement) souligner la très mauvaise entrée de Fabian Ruiz. De retour après un mois et demi d'absence en raison d'une blessure à l'épaule, le milieu espagnol a tout raté après avoir remplacé Soler (62e). On espère néanmoins pour l'ancien du Napoli qu'il retrouvera vite le niveau affiché lors de la première partie de saison.
Prochain rendez-vous pour le Paris SG, samedi prochain sur la pelouse d'Orléans pour les 16es de Finale de la Coupe de France.