Le journaliste de I>Télé Pascal Praud est revenu sur son blog du journal « Le Point » sur la victoire 3 à 1 du Paris Saint-Germain hier soir contre Chelsea en quart de finale aller de la Ligue des Champions.
« On allait voir, disait-on, ce que le PSG avait dans les chaussettes. Les pisse-froid ironisent sur le niveau de la Ligue 1. Paris ne joue pas contre Lorient ni face à Sochaux, mais affronte le vainqueur de la C1 en 2012 et de la C3 en 2013, le presque leader de la Premier League. On a vu. Bilan globalement positif. Les stars ont failli, mais d’autres ont brillé. Reste à finir le boulot. Drôle de soirée. Paris ne joue pas pendant 60 minutes, trouve l’inspiration quand Ibra quitte le terrain, enflamme le Parc avec un but Youtube. Dans le temps additionnel, Javier Pastore slalome au milieu de piquets, se prend pour Messi et marque dans un angle impossible. Pastore porte le smoking les soirs de gala ; il choisit ses sorties en fonction de l’affiche. Il faut que ça brille. L’Argentin déteste le gris du championnat, ne respire que dans les cimes. Monsieur Pastore est un artiste. Qui peut le plus ne peut pas toujours le moins. Psychologie de sale gosse et talent d’enfant gâté. »