L'équipe de la capitale ne sera pas le dernier représentant français en coupe d'Europe, n'ayant pu refaire son but de retard, elle a été éliminée en 8ème de finale de l'Europa League par le Benfica Lisbonne qui ne lui était pas supérieure. Les Parisiens pourront longtemps regretter les occasions du match aller et plus encore celles du match retour.
Dans un Parc des Princes bien garni (environ 40.000 spectateurs dont un grand nombre de supporters lisboètes) et coloré de rouge (les couleurs des 2 équipes), le PSG a fini par lâcher une compétition qui lui tenait à coeur mais qui soulagera un peu sa fin de saison. Antoine Kombouaré avait fait une composition très proche de l'équipe type, seuls Hoarau et Giuly débutant sur le banc.
Ce fut typiquement un match de coupe d'Europe avec du rythme, de l'engagement et de l'intensité, les deux équipes ne calculant pas. Après sa défaite au match aller (2-1) le PSG n'avait d'autre choix que d'attaquer pour marquer au moins un but, à condition de ne pas en prendre un, ce qui manque d'arriver sur un corner où Edel se troue complétement et provoque une panique dans la surface (8e). Pourtant les rouge et bleu dominent les débats sans se monter réellement dangereux. Nenê d'une reprise de volée hors cadre (22e) suite à un long centre de Jallet, puis Erding qui manque un centre en bonne position pour Nenê (24e), se montrent maladroits.
Mais sur un contre mené par Salvio, Gaitan hérite du ballon au coin gauche de la surface et fait mine de centrer, mais il arme un tir du gauche à ras de terre qui surprend Edel qui n'avait pas bouché l'angle de son premier poteau (0-1, 27e). Cette seconde erreur du portier parisien coûte cher, le PSG va devoir marquer 3 buts pour se qualifier. Pourtant l'équipe parisienne ne se démonte pas et Erding, idéalement lancé dans la surface par Bodmer, se retrouve seul devant le gardien lusitanien mais lui tire dessus du gauche (28e).
Heureusement l'occasion suivante sera la bonne. Cearà hérite du ballon et adresse un centre dans la surface vers Erding, qui dos au but remise de la tête en retrait vers Bodmer, ce dernier à l'entrée de la surface arme une reprise de volée qui fait mouche (1-1, 35e). L'égalisation est plus que méritée pour des Parisiens entreprenants. Alors que la mi-temps approche, Makélélé joue vite un coup-franc pour Nenê qui adresse un bon tir du gauche mais qui frôle le poteau de Jimenez (45e+1).
Les rouge et bleu démarrent la seconde période poussivement et Cardozo, en position idéale devant le but, rate complètement sa reprise (48e). Ce dernier est encore sollicité dans la surface mais manque son contrôle de la poitrine, mais il se reprend et sert Coentrão qui remise en retrait pour Saviola seul aux 6m, mais sa reprise rate le cadre (58e). Puis Coentrão remonte le terrain côté gauche et sert Cardozo à la limite de la surface qui frappe en pivot. Edel doit s'employer pour dévier le ballon au-dessus de sa transversale (61e). Sur le corner la tête de Luisao passe de peu à côté du but d'Edel qui semblait battu (62e).
Sur l'action suivante Nenê adresse un bon centre pour Erding, seul au second poteau, qui du gauche rate le cadre à 3m du but (63e) ! Le Turc n'est vraiment pas en confiance pour avoir loupé ce but qui lui tendait les bras… Il va d'ailleurs sortir sous les sifflets, remplacé par Hoarau, en même temps que Bodmer qui cède sa place à Giuly (68e). Cardozo va encore se mettre en évidence, mais sans plus de réussite que les fois précédentes, avec un tir lointain qui passe juste au-dessus de la barre d'Edel (74e).
Kombouaré lance sa dernière carte sur le terrain, Maurice, à la place de Cearà (78e). Sur un ballon en cloche dans la surface, le jeune Parisien tente un retourné acrobatique et le ballon revient dans le pieds de Hoarau seul à 5m devant le but mais le Réunionnais place un plat du pied… sur le gardien portugais (79e). Quel manqué ! Le but qui pourrait envoyer le PSG en prolongations chauffe. Paris pousse en cette fin de rencontre mais le Benfica tient bon, tant bien que mal.
Le PSG passe tout près du bonheur dans les arrêts de jeu. Jallet hérité du ballon au coin de la surface, repique vers le centre et décale Maurice sur la droite, mais ce dernier, seul face au but, glisse au moment de frapper (90e+4)… La dernière chance parisienne d'inscrire ce second but s'envole en même temps que les espoirs des supporters parisiens.
L'équipe de la capitale pourra longtemps regretter son manque d'efficacité, tant au match aller qu'au match retour, qui la prive d'une qualification largement à sa portée. C'est le temps des regrets, mais les rouge et bleu n'auront pas le temps de trop gamberger, le Clasico arrivant à grand pas dimanche soir. Place maintenant au championnat et adieu la Ligue Europa.