Le journaliste sportif de RMC Daniel Riolo est revenu sur la victoire 2 à 1 du Paris Saint-Germain hier soir contre l'Olympique Lyonnais en finale de la Coupe de la Ligue.
« C’est fou comme deux défaites de suite suffisent à rendre à une équipe un visage humain. Sans ces deux matches, à Chelsea et à Gerland, le PSG débuterait cette finale en grand favori intouchable. Là, c’est comme si l’OL avait compris que ce PSG pouvait être bousculé, battu. Le PSG guérit de son mal de tête, c’est le message qu’a fait passer Blanc ces derniers jours. Sur leur première sortie de balle, les Parisiens marquent. Un beau mouvement conclu par Cavani. Il paraît qu’il devait se racheter ? Mais de quoi ? Il a mis plus de 20 buts cette année en ayant connu de vrais soucis perso. Il a raté Chelsea ? Comme les autres non ? Le but du PSG ne casse pas les intentions de l’OL. (…) Lyon va devoir aller chercher le PSG. Les longs ballons au-dessus de la défense lyonnaise semblent fonctionner. Le PSG le sent. Sur l’un d’eux de Thiago Silva, Lopes accroche Lucas. Le penalty permet à Cavani de mettre un doublé. Sans réellement dominer, Paris mène 2/0. Ça ressemble plus au match du Parc des Princes (le 4/0) qu’à celui de Gerland. Paris avait besoin de se remettre à l’endroit, c’est fait. Les toutes premières minutes pourront laisser quelques regrets aux Lyonnais car leurs intentions étaient bonnes, même après le 1e but de Cavani. Paris aurait pu douter. Mais ce but, rapide, puis le peno ont remis Paris dans le bon sens. En deuxième période, bien lancé, Lacazette réduit l’écart. Ça semblait fini, ça ne l’est plus… Ce PSG n’est vraiment pas souverain. Sa possession va et vient. On la croit bonne, mais elle se transforme vite en jeu de baballe sous la pression. Paris recule et ne maîtrise plus rien. Le PSG semble ne rien pouvoir faire à part tenir le résultat en défendant. Mais les minutes passent et on ne sent pas Lyon assez frais pour mettre une grosse pression de fin de match… Les arrêts de jeu remettent un peu de suspense. L’OL ne défend plus, balance. Paris gâche deux balles de contre. C’est terminé… Le PSG gagne, sans briller, mais gagne… »