A l'aube de la Coupe du Monde, SA Coupe du Monde, le capitaine parisien s'est livré pour le quotidien IG. Ses ambitions, la pression du peuple, Ô Monstro n'élude rien.
A quelques jours du match d'ouverture face à la Croatie, Thiago Silva évoque ses progrès. « Depuis la dernière Coupe du Monde, nous avons beaucoup mûri. Heureusement, d’un point de vue personnel, j’ai réussi à maintenir un niveau de performance à la fois en club et en sélection pour gagner la confiance de mes entraîneurs. Je me sens prêt pour cette importante mission. Je rêve de ce moment-là tous les jours. Ça serait ma plus grande réalisation professionnelle que de remporter ce trophée. J’espère donner ce titre à ma famille, à mes amis et à tout le peuple brésilien, qui va aussi nous aider.Vous pouvez être sûr que, si je devais soulever la Coupe du Monde, je pleurerai ! »
L'équipe brésilienne est composé d'une grande partie de jeunes joueurs, ce qu'explique Thiago Silva. « Nous avons quelques jeunes joueurs qui ont une énorme responsabilité. Mais je pense qu’ils sont bien préparés pour supporter la pression. Cela n’a pas commencé hier, ils ont déjà un certain bagage, indépendamment de l’âge. Sans oublier que nous avons plusieurs joueurs expérimentés pour les aider, comme Julio César, Dani Alves, Fred … […] Le plus important reste le travail de récupération physique, qui est encadré par des professionnels. Peu de joueurs ont été blessés, la plupart seront bien physiquement. »
Les révoltes mettent le feu dans les rues brésiliennes. Une pression que le capitale évoque sans détours. « La population est dans son droit de protester, d’être à la recherche du meilleur pour le pays et pour tous bien y vivre. Nous connaissons les difficultés de nombreux Brésiliens dans la vie quotidienne. Mais vous ne pouvez pas confondre protestation et violence. La paix doit toujours être présente. Ne croyez pas que les manifestants marqueront la Coupe. Ils existent, certes, mais la joie du peuple brésilien d’organiser la compétition dans leur pays sera plus grande. »