Après Jean II Makoun, c'est au tour de Stephan Lichtsteiner de vouloir quitter le LOSC. Le joueur avait fait part de sa décision quelques minutes après Suisse – Portugal (2-0). Il développe les raisons qui l'ont conduit à ce choix. Le manque de considération de ses dirigeants a notamment pesé dans la balance. «J'aurais pu rester, mais l'offre de prolongation qu'ils m'ont faite était vraiment insuffisante. J'ai cru que c'était pour rigoler, explique-t-il. A partir du moment où je n'ai pas senti une réelle volonté de leur part pour me conserver, j'ai réfléchi aux autres solutions qui s'offraient à moi. J'ai passé trois années à Lille où j'ai beaucoup appris grâce à un super coach. áa restera un club que j'aime. Mais aujourd'hui, j'ai besoin d'un nouveau challenge. Je veux franchir un nouveau palier».
Pour rebondir, le latéral droit ne manquerait pas d'opportunités. Le Real Madrid lui aurait déjà fait part de son intérêt. «C'est vrai, il y a un contact. Ils ont appelé mon frère (qui est aussi son agent). Mais il faut attendre pour en savoir plus», confirme l'intéressé. En France Lyon, mais surtout Paris seraient aussi sur les rangs. Si l'aventure parisienne pourrait le séduire, il ne semble pas pour autant en faire une priorité. «C'est toujours intéressant de pouvoir jouer dans un club comme le PSG. Maintenant, il faut regarder l'offre qu'ils feront. Il y a beaucoup d'éléments importants qui rentrent en jeu. Paris est une option, mais ce n'est pas la seule».
Sans rentrer dans les détails, l'ancien joueur des Grasshopper Zurich admet que les discussions «sont plus avancées» avec un club en particulier, dont il taira le nom. Il assure également que le challenge qui lui sera proposé jouera un rôle prépondérant au moment de choisir sa future destination. «Je veux un club qui joue le haut de tableau. L'aspect sportif compte beaucoup pour moi. Ensuite, il faudra aussi étudier l'offre financière». Reste à savoir dans quelles conditions s'effectuera ce transfert. Un possible rachat de sa dernière année de contrat, qui lui permettrait de signer librement, serait à l'étude. «C'est une option». Tout devrait se décanter d'ici trois ou quatre semaines.