Dans son billet quotidien, Bruno Roger-Petit tient à clarifier ce qui est pour lui le problème au PSG. Ce n'est pas Cavani, c'est Laurent Blanc.
« PSG battu à Chelsea ? La faute à Cavani. PSG battu à Lyon ? La faute à Cavani. PSG qui ne marque pas de buts deux matchs de suite ? La faute à Cavani. La température qui tombe, le soir, en ces jours d’avril ? La faute à Cavani. Et tous d’oublier l’essentiel : ce joueur est un formidable footballeur, un buteur d’exception. Un monstre de félinité footballistique. Et d’oublier, aussi, que si le PSG a réalisé jusqu’à ces derniers jours une formidable saison, il le doit aussi, en grande partie, à Cavani, qui a apporté au club ce qui lui manquait : un second attaquant de classe mondiale aux côtés d’Ibrahimovic. Et beaucoup de ceux qui le critiquent de tenter de détourner l’attention du vrai problème, dans le but de préserver Laurent Blanc. Ce ne serait plus l’entraineur le coupable de cette mauvaise passe traversée par le PSG mais Cavani. De cela aussi, à sa mesure, Laurent Blanc est en tout ou partie responsable. Comme il était étonnant, dimanche soir, dans la foulée de la défaite à Lyon, d’entendre l’entraineur parisien dresser le constat du malaise Cavani, disant qu’il faudrait l’aider. Cavani n’a visiblement pas été soutenu comme il aurait dû l’être. Dès lors, comment s’étonner, au vu du cas Cavani et du reste, que l’hypothèse du remplacement de Laurent Blanc paraisse plus que probable ? Il n’est même pas certain qu’une victoire en Coupe de la Ligue face à Lyon suffise à sauver le dossier Blanc aux yeux de ses actionnaires. La Coupe de la Ligue, loin, si loin de la Coupe des Champions… Que vaut aujourd’hui la Coupe de la Ligue pour le PSG ? Rien. Et tout. »