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relégué
à trois points de Toulouse et Lens. Et puis, petit à petit, même si l'édifice reste fragile,
le changement s'est produit. Victoire contre Auxerre (3-1), nuls à Toulouse (1-1) et devant
Saint-Etienne (1-1), succès à Amiens en Coupe de France (1-0).
C'est Jérôme Alonzo qui explique
le mieux ce qui s'est alors passé dans la tête des joueurs : « C'est le fameux instinct de survie.
Il n'arrive que quand on se sent dos au mur. Inconsciemment, après Caen, on n'était pas encore
dos au mur. Est-ce que ce PSG-là ne se retrouve pas plus performant, plus volontaire et plus
conquérant quand, entre le dos et le mur, il ne reste vraiment plus qu'un centimètre ? Je me
le demande. Peut-être qu'il a fallu que l'on attende d'avoir conscience que l'on était complètement
cuits pour inverser la tendance… Dans la tête, on a déclenché le plan Orsec. » Mario Yepes abonde
dans ce sens : « On a pris conscience de ce qui était en jeu. »
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Après leur réveil, les joueurs ont découvert un nouvel homme. « Moulin est franc, il dit bien
les choses. C'est un passionné qui nous transmet son enthousiasme, témoigne Clément Chantôme.
On avait besoin d'un discours comme le sien. Il porte ses fruits. Grâce à cela, on va s'en sortir.
»
Au début, ses mots ont peut-être surpris. Certains n'ont pas adhéré immédiatement.
Encore aujourd'hui, sa méthode ne touche peut-être pas tous les joueurs mais la majorité des
cadres approuve la nouvelle donne : « Il n'a pas fait la révolution, mais le fait qu'un nouvel
interlocuteur se mette devant a obligé chacun de nous à changer un peu ses habitudes, souligne
Zoumana Camara. Son jugement sur moi et son discours m'ont paru pertinents et justes. »
Mentalement,
quelques joueurs clés ont repris le dessus depuis. « Le discours de Michel Moulin nous a fait
du bien car il est très positif », souffle Jérémy Clément, auteur d'une égalisation pleine de
rage contre Saint-Etienne (1-1). « Les mots sont nouveaux. Et dans notre situation, il nous
fallait peut-être cela », glisse Pauleta. « Michel Moulin a dit quelque chose de très juste
en arrivant :
Si je peux apporter 1 % dans l'opération sauvetage, j'aurai réussi.
Pour le moment,
l'opération est réussie. Maintenant rendez-vous à Sochaux », conclut Alonzo.