Le journaliste sportif Bruno Roger-Petit est revenu sur son blog sur la victoire 3 à 0 du Paris Saint-Germain samedi contre Reims mais aussi sur le match de Ligue des Champions mardi contre Chelsea.
« Le match de gala contre Reims, joué hier au Parc, constituait un test intéressant. Cavani a joué une heure. A marqué un but. A failli en inscrire un second. Vu des tribunes, il a paru jouer à l’économie, comme le PSG dans son entier du reste. Pourquoi se fatiguer puisque les Rémois, hélas, comme les Niçois, les Nantais ou les Sochaliens avant eux, étaient venus d’abord et avant tout pour faire joli sur la pelouse et admirer le beau PSG en action, même en formation équipe B ? Difficile dans ces conditions d’en savoir plus. Car nous pensons ici au match retour contre Chelsea. A Stamford Bridge, le PSG soldera l’affaire en marquant un but. Certes, il peut se qualifier en perdant que 1-0, compte tenu du 3-1 de l’aller, mais tout ceux qui sont avertis des choses du football et de la C1 savent que c’est en marquant un but que le PSG en finira (très probablement) avec les Blues. D’où l’importance de Cavani. De son potentiel. De son sens du but. De son flair. De son adresse. Lucas est une contradiction. D’un côté, un joueur dont les chevauchées enflamment le Parc, de l’autre, un bilan inversement proportionnel à l’enthousiasme provoqué par ces chevauchées. Ces deux là joueront contre Chelsea dans deux jours. Ils seront parmi les atouts maitres de Laurent Blanc. A ce stade, et sous réserve de prendre le risque d’être démenti, en dépit de ce que l’on pourrait conclure de la rencontre face à Reims, Cavani le discret mais efficient buteur a toutes les chances d’être plus déterminant que le fulgurant mais intermittent Lucas. »